En rejoignant la convention INAMI, un kinésithérapeute s’engage à appliquer les tarifs officiels imposés par l’État. En contrepartie, il bénéficie de plusieurs primes financées par l’État, dont la plus significative : le statut social INAMI.
➤ Une pension complémentaire financée par l’État
Chaque année, l’INAMI verse une allocation au professionnel conventionné.
Cette prime est calculée en fonction du nombre de patients traités et ne transite jamais par votre compte bancaire personnel. Elle est directement versée :
- Sur un contrat de pension complémentaire
- Géré par une compagnie d’assurance, une banque ou un fonds de pension
L’objectif : capitaliser cette somme jusqu’à la pension.
➤ Bien choisir son contrat : un impact concret
Toutes les institutions ne proposent pas les mêmes conditions.
Le courtier en assurance est le seul interlocuteur indépendant capable de comparer les offres de plusieurs compagnies. Cela permet de :
- Adapter le contrat à votre profil
- Optimiser les frais, rendements, flexibilité
- Tenir compte de projets spécifiques (immobilier, départ anticipé…)
Un contrat unique et standardisé ne peut pas convenir à tous les kinésithérapeutes.
➤ Financer un projet immobilier avec sa prime INAMI
L’épargne constituée via le statut social peut, dans certaines conditions, être mobilisée avant la retraite :
- Pour réaliser une avance immobilière
- Pour acheter un bien ou constituer un apport personnel
C’est une opportunité particulièrement intéressante pour les jeunes kinés en début de carrière souhaitant accéder rapidement à la propriété.
À retenir
- Le statut social INAMI est une reconnaissance financière de l’État envers les praticiens conventionnés
- Il représente un levier de pension, mais aussi un outil stratégique pour des projets immobiliers
- Un bon accompagnement (via un courtier multi-compagnies) permet de maximiser son efficacité sur le long terme
Soumettre ce choix à une analyse personnalisée est essentiel pour tirer pleinement parti de cet avantage INAMI.