Quel que soit le statut professionnel (salarié, indépendant, ou prestataire mixte), il est possible, et fortement recommandé, de mettre en place une pension complémentaire. C’est un outil clé pour améliorer ses revenus futurs tout en bénéficiant d’avantages fiscaux immédiats.
➤ Le salarié aussi peut épargner intelligemment
Contrairement aux idées reçues, un salarié dans le secteur médical ou paramédical peut aussi souscrire à une épargne-pension complémentaire, par le biais :
- D’une pension libre complémentaire salariale (PLCS)
- Ou d’un cadre équivalent à la PLCI pour les prestataires de soins salariés
Avec un revenu annuel pouvant atteindre 50 000 à 60 000 €, une part importante est taxée à plus de 50 %. Il est donc stratégique d’utiliser une pension complémentaire pour :
- Réduire son imposition
- Constituer un capital pour la retraite
- Préparer des projets personnels comme l’achat immobilier
➤ Un effort modeste, un impact durable
En cotisant jusqu’à 4 000 € par an, le salarié peut bénéficier d’un avantage fiscal d’environ 2 000 €, tout en constituant un capital significatif pour l’avenir.
Ces efforts personnels permettent de :
- Anticiper la baisse de revenus à la pension
- Préserver son autonomie financière face aux coûts liés au vieillissement (hébergement, soins…)
- Maintenir un niveau de vie agréable à la retraite (voyages, loisirs, aide aux enfants ou petits-enfants)
➤ Complément indispensable à la pension légale
La pension légale des salariés du secteur médical reste modeste, malgré des carrières longues et des revenus stables. Un plan de pension complémentaire bien conçu permet de :
- Gagner en sécurité
- Gérer sa retraite avec flexibilité
- Prévoir l’imprévisible, sans dépendre de ses proches