Assurer son cabinet, c’est protéger son outil de travail principal. Que vous exerciez en tant qu’indépendant, en sous-location ou dans le cadre d’une rétrocession, l’assurance du cabinet est un point crucial, souvent négligé.
➤ Un cadre professionnel à couvrir dès le début
Le cabinet est le lieu où vous générez vos revenus. Il est donc essentiel de vérifier :
- Si vous êtes contractuellement responsable de l’assurance incendie (via votre bail ou votre convention)
- Si votre responsabilité locative est engagée
- Si votre patrimoine (mobilier, matériel, équipement) est correctement protégé
Même en cas d’abandon de recours prévu par le propriétaire, cela ne couvre jamais votre contenu personnel.
➤ Contenu professionnel : à estimer et à actualiser
Tout ce que vous installez dans votre cabinet (espaliers, tables, chaises, matériel médical…) doit être évalué en valeur et déclaré à l’assureur.
Une erreur fréquente est d’omettre de mettre à jour le contrat lorsqu’on investit dans du nouveau matériel.
Mentionner spécifiquement les équipements électroniques ou techniques est indispensable.
➤ Matériel haut de gamme : besoin d’un contrat séparé
Les assurances incendie classiques n'incluent pas :
- Les vices de fabrication
- Les chutes ou maladresses
- Les pannes mécaniques ou électroniques
Pour les équipements spécifiques et onéreux (fauteuils de dentiste, machines LPG, appareils radiographiques…), il est recommandé de souscrire une couverture séparée, adaptée à leur valeur et à leur usage.
Signalez à l’assureur si une part importante du contenu repose sur un seul équipement, et joignez les factures justificatives.
➤ Sécuriser son activité sur le long terme
Bien assurer son cabinet, c’est éviter les mauvaises surprises en cas de sinistre, mais aussi garantir la continuité de votre activité. En collaboration avec votre courtier, vous pouvez adapter votre contrat à l’évolution de votre matériel et de vos besoins réels.